Écrire à l'inconnu

Publié le 11 août 2021

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Aussi ancienne que le web lui-même, la newsletter est une forme d’adresse que j’aime de plus en plus. Pourtant dévoyée par des pratiques commerciales barbares, elle fait de la résistance. J’ai longtemps cherché l’outil idéal qui me permettrait de retrouver cette sensation de lettre papier. Sa rédaction est un plaisir particulier. Comme l’art subtil d’intégrer un lien dans une description, une critique ou une petite surprise. Je suis sûr qu’on pourrait faire une thèse là-dessus. ^^

Pourquoi ce retour en grâce ?

Je n’ai pas d’explications objectives, mais plutôt quelques observations :

  1. La disparition des flux RSS sur les blogs. En effet, pour maintenir le lien avec leur communauté, les blogueurs ne proposent plus de s’y abonner.

  2. Les plus malins y voient le moyen de rester en contact avec leur lectorat en automatisant la publication dans un mail via le RSS. Comme le fait mon camarade Poirpom, un amoureux de web.

  3. Et enfin il y a ceux qui, comme moi, considèrent la newsletter comme un espace d’expression à part entière.

Vive la lenteur

Depuis que j’organise ma veille sur Notion, je retrouve le plaisir de venir consulter cette base de données avec gourmandise. De replonger dans mes découvertes récentes avant de les associer à mon rédactionnel. Tout cela prends du temps. C’est tant mieux. Cela revient, en quelque sorte, à classer mes idées en vue de préparer la plus belle édition possible de la Lettre du Mégaphone.

Côté lecture, j’ai mes chouchous :

Il y en a bien d’autres comme l’excellent Bulletin.fr. (Je vous ferais un point de temps en temps.)

Tous ces courriers méritent un traitement particulier. Dès leur arrivée, ils sont soigneusement redirigés vers un p’tit dossier dans mon client mail, le bien nommé Dimanche. Car, c’est le dimanche matin que je me délecte de mes lectures web. Et vous ? Quand lisez-vous ce qu’on vous écrit ?

Depuis, que je marche lentement sur les chemins de traverse. Je fouille, je cherche loin de l’hystérie. Et comme je reviens de quelques jours de vacances, j’ai lu vos mails et même vos cartes postales - si si, je vous jure - en rêvant le moment de notre première rencontre. D’ailleurs, c’est déjà arrivé. (Coucou Enersto). La newsletter, média de la lenteur, est en train de me rapprocher de vous.


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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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