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Il y a des moments dans la vie où il faut savoir renoncer face à l’adversité et aux décisions sur lesquelles nous n’avons pas de prise.
C’est le cas aujourd’hui. Après deux ans de développement d’offres collectives d’ateliers scolaires avec le pass Culture, le gouvernement a décidé d’en couper le financement.
Très concrètement, plus la peine de m’appuyer sur ce dispositif pour chercher de nouvelles collaborations avec des établissements scolaires.
Dans la foulée cet hivers, c’est la Région Pays de la Loire qui a coupé ses crédits à destination des associations culturelles entre autres. Conséquence, j’ai perdu deux ateliers.
À moi d’accepter l’idée qu’une bonne partie de mon activité de transmission n’est plus valable financièrement et qu’il va falloir au moins durant un temps passer à autre chose.
Quand j’ai lancé il y a deux ans, cette partie de mon travail, j’avais déjà des doutes quand à la viabilité de cette proposition des pouvoirs publics. (À l’époque je me questionnais, à raison, sur cette logique de concurrence entre acteurs culturels). 1
On pourrait penser que les effets de communication des politiques n’ont pas d’incidences sur le réel. C’est faux. Pour moi, des semaines de recherches de partenariats avec des établissements scolaires ont été ruinées en un instant fin janvier.
L’information est passée sous les radars, et je n’ai malheureusement pas eu le temps de réagir. Tant pis pour moi.
C’est ce qu’expliquait ici Sébastian Castro du Théâtre El Duende d’Ivry/Seine au Micro de Guillaume Meurice. (1:15:45)
(La comminication consternante de la plateforme Pass Culture pro)
Face à un tel mépris, je n’ai pas d’autre choix que de mettre entre parenthèses mes activités pédagogiques avec le service public et de me retourner, au moins pour un temps, vers le salariat (et sa violence). Et je ne m’y vais pas de gaîté de cœur.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.