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N°157 : “Préservez des moments ou vous ne faîtes rien. Malgré ce que les autres pensent, la création est faite de longs moments d’infusion tranquille.” - G. Lamarre
Je continue ce journal malgré des interruptions. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. J’évite de publier quand je n’ai pas grand-chose à raconter. À la place, je chapitre par jour mes instants d’écritures pour ne pas perdre le fil.
Mer. 9 août : une journée qui a mal commencé et qui a mal fini. Comme dirait l’autre, j’ai un peu pris la confiance. Levé très trop tard, je vais prendre mon temps et ne tourner que l’après-midi. Il fait chaud lorsque je me décide à sortir sans avoir pris soin de faire un plan de trajet. (Ce que j’avais fait la veille). Erreur. Accablé par le soleil, déambulant de-ci de-là pendant des heures, je m’abrite au frais dans un magasin de musique. Il est déjà tard. Le mois d’août à vidé la ville et je n’ai rencontré personne. Déçu et dégoulinant de sueur, je rentre bredouille.
Jeu. 10 août : même météo que la veille. Il faut sortir à la fraîche. Mon matériel n’a pas bougé de mon sac. Je suis prêt rapidement. 9:30 je suis dehors. Direction un jardin public près de chez moi. Efficace. Je rencontre aussitôt une femme qui accueille ma proposition avec un enthousiasme inhabituel. Je passe quinze minutes extraordinaires avec elle et j’ai gagné une abonnée.
Ragaillardi par cette première victoire, je continue au même endroit. Je vois une jeune fille avec un énorme sac à dos à ses côtés en train de dessiner. Elle aussi me reçoit avec le sourire. Je vérifie qu’elle peut me consacrer du temps. Le micro ouvert ne semble pas l’effrayer, ça s’annonce bien. La séquence est superbe. En bonus, elle me prend en photo et me promet de m’envoyer mon portrait ! On verra.
11:30 j’ai déjà rempli mon objectif de deux épisodes par session. Après délibération avec moi-même, c’est le moment d’une pause à la terrasse d’un café. Sur le chemin, j’écoute ce que j’ai recueilli en imaginant le montage.
Installé avec un sirop à l’eau, un couple de touristes m’aborde en me questionnant sur mon setup (ça m’arrive souvent). Je les aurais bien interviewés, mais tout est posé sur la table. Je préfère profiter de la rencontre pour leur indiquer quelques points d’intérêt de la ville entre deux plaisanteries.
Fort de mon échec de la veille, je pense qu’il ne faut pas insister. La chaleur a envahi la centre malgré une légère brise, et je termine ce tournage en balade. Je croise même la route d’un ami avec mon sandwich à la main. Mes pas m’ont conduit vers le magasin de musique d’hier. Et si je me faisais un petit cadeau ?
Cette réflexion ne vient pas de nulle part, ce matin j’ai reçu un don anonyme via mon Liberapay. Autant faire honneur. Depuis quelques mois, une sorte de sampler de poche piquait ma curiosité. L’achat est validé, je rentre satisfait.
Arrivé chez moi, je transfère le précieux contenu de la carte mémoire de mon enregistreur sur mon ordinateur. Tout est près pour le derush.
Ven. 11 août : il pleut, impossible de sortir mais j’ai de quoi m’occuper. Organiser mes futurs séances de travail sur Reaper, une étape que j’ai ajouté pour aller plus vite au montage.
Je crois que vais consacrer mon temps à la et découverte des perspectives musicales de “mon nouvel ami”.
Il ressemble à ça :
Ça donne envie non ?
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.