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Tout d’abord il convient de s’entendre sur une définition commune de ce qu’est un web-livre. Je n’en connais à ce jour qu’un seul en français, et j’en ai déjà parlé ici. Il s’agit d’une publication à vocation littéraire (un livre donc) mais dont la particularité entre autre est de n’être consultable qu’en ligne (un site web donc).
On pourra arguer que l’on trouve des tonnes de fictions un peu partout en ligne y compris sur des blogs mais ce ne sont pas pour autant des web-livres, car la forme n’est pas pensée pour un confort optimum de lecture comme pourrait l’être radius-experience.com.
Par extension une fiction publiée sur une plateforme comme Medium, Wattpad ou Short-edition, ne peux pas non plus être considéré comme un web-livre. Malgré tout, je vous recommande de voir avec votre smartphone ce que ça donne avec Les Nouvelles à la Carte de l’ami Vincent Corlaix sur Medium. Je vous promets un agréable moment de lecture confortable. (Fin de l’instant Pub)
Malheureusement ce ne sont pas des web-livres non plus car, à moins que l’on me contredise, aucune des plate-formes précitées ne rémunèrent les auteurs qui publient sur ces plateformes. Il n’est donc pas possible «d’acheter» ces «livres».
Vous me suivez jusque là ? Très bien, continuons.
Actuellement, je partage la conviction des Editions Walrus que le livre est soluble dans le web. Cet article qui en fait la brillante démonstration achèvera j’espère de vous convaincre.
Maintenant que nous sommes au clair sur la définition de ce que doit être un web-livre. Imaginons une startup (au hasard Les Bookonautes) qui décide de s’attaquer à un problème récurrent : nos temps-morts. Vous savez, ces petits moments de rien de la vie de tous les jours que l’on rempli avec des tweets, des jeux sur smartphones, du réseau social dans les transports en commun et je ne sais quel autre bouffe-temps. Ces centaines de minutes quotidiennes que l’on pourrait remplir intelligemment mais qui, allez savoir pourquoi, partent dans la trappe de la procrastination. Notez que je n’ai rien contre ça je suis moi-même un adepte de cette activité, mais je m’égare.
Et si cette startup se proposait de vous redonner le contrôle de tous ces petits moments à ne pas perdre bêtement, en vous faisant découvrir des histoires courtes et des texte originaux ? En profitant au passage pour inventer le web-livre court, consommable à volonté, peu onéreux car totalement dématérialisé.
Vous y êtes ?
Vos moments de creux du quotidien pourraient être rempli par votre soif de curiosité ou votre envie d’évasion. Bref, de la littérature, et non par des news de 300 mots ou du Candy-Crush. Alors oui, nous pensons que la littérature sur internet a le potentiel pour lutter et, pourquoi pas (soyons fous !), détrôner tous ces passe-temps qui nous envahissent quotidiennement. Et nous croyons dur comme fer à tout cela. Mais à une condition essentielle :
Redonner au lecteur le pouvoir de choisir le temps qu’il veux consacrer à ses découvertes littéraires. C’est notre volonté, notre rêve, notre saint-graal !
À vous maintenant d’imaginer ce que serai votre quotidien si vous aviez ce pouvoir.
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Bookonautes
Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.