L'avenir du Mégaphone

Publié le 21 mars 2023

IMPORTANT : je suis en recherche active d'interventions scolaires pour la saison 2023/2024. Proposez-moi vos projets. Merci ! + d'infos

J’ai dit dans un article de 2021 que je ne souhaitais plus répondre aux appels à projets institutionnels. Sur ce point, je n’ai pas changé d’avis. Mais, dans ma quête de progression artistique, je voulais accéder à un accompagnement afin d’intégrer mon travail à l’écosystème de ma région.

La raison en est toute simple : je voudrais réussir à tirer une forme de rémunération de ce que je fais déjà. Même, si votre soutien est précieux, il est, comme vous le savez trop modeste.

En fait, je rêve d’un équilibre entre enseignement et création. C’est à mon sens la seule évolution possible de mon activité.

Depuis que je rationalise ma veille, cette dernière tend à devenir plus appropriée.

Grâce à cette méthode, que j’ai pu trouver un dispositif local qui me permettra, je l’espère, de faire progresser mon travail d’auteur sonore. Je vous explique :

Augmenter les points de découvertes du Mégaphone.

C’est en cours cette saison grâce à SUN. Déjà 3 radios se sont positionnées pour une diffusion sur les ondes. Vous pouvez d’ailleurs m’aider dans cette tâche en partageant autour de vous mon communiqué de presse à ce propos.

Faire évoluer Le Mégaphone

Voilà mon idée : le principe est simple, vous le connaissez. Je fais écouter de la musique à des inconnus. Les titres que je choisis sont, pour la plupart, déjà connus ou du moins identifiés.

Et si, je m’associais à des musiciens émergents pour faire découvrir leurs compositions. Je recueille des réactions pour les redonner à la fois en podcast, mais également aux musiciens eux-mêmes. Ainsi, je rapproche la création musicale du public en lui apportant une proximité. Chaque épisode du Mégaphone deviendrait de petits clips audio commentés permettant aux musiciens de les utiliser comme bon leur semble.

Inscription dans la francophonie

En tant que média, le podcast est trop rarement pensé comme un relais d’informations locales. Or par nature, il est localisé, ne serait-ce que par sa langue. En devenant une étape de découvertes d’artistes francophones sur un territoire, le Mégaphone permettrait aux musiciens de se faire connaître là où ils sont.

On pourra me rétorquer que la musique est une langue universelle. C’est vrai. Mais, il est tout aussi vrai que déposer vos titres sur une plateforme d’écoutes, ne vous garantis pas une carrière internationale.

Au contraire, faire écouter sa musique autour de soi, la rapproche d’une audience. Or on sait très bien que la proximité, comme celle d’un concert, est un facteur puissant de découverte. Un événement comme Culture bar bars l’a largement prouvé.

Me réinventer

Le Mégaphone progresse. Une idée en appelle une suivante. Cela n’est pas forcément audible d’un épisode à l’autre, mais j’aime expérimenter. Changer mes questions, renouveler ma façon de monter, modifier l’angle d’approche. Cela garantit une certaine fraîcheur et l’envie de continuer.

Je rêve aussi de collaborations. On ne peut inscrire une démarche artistique sur un territoire sans profiter de ce que ce dernier peut apporter d’enrichissements ou de rencontres.

Pour toutes ces raisons, je vais me présenter au dispositif Trajet proposé par la région Pays de la Loire.

Je vous en dis plus bientôt.


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Je m'apelle Dimitri Régnier. Je suis auteur radiophonique indépendant. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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