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“Travaillez votre création quand vous êtes le plus fatiguez.” 1
Ce matin j’ai raté ce petit moment d’écriture. La journée commençait mal. Si vous savez lire entre les lignes, vous avez compris que c’est devenu nécessaire.
Je me rends compte à quel point je déteste ce monde optimisé. Ça m’a mis de mauvaise humeur.
J’avais un rendez-vous médical de contrôle (rien de grave) mais j’ai proprement haï l’expérience. J’ai cru, un instant, à une absence totale d’interaction humaine.
Une borne sans vie, une carte, un ticket, asseyez-vous là, suivez-moi, attendez-là… Au final, j’ai échangé avec trois personnes durant quinze minutes sur un rendez-vous qui en comptait cinquante. Puis re-carte, un papier et au revoir monsieur. La déprime.
C’est donc ça le monde dans lequel je vais vieillir ? Avec des bornes qui n’ont d’interactives que le nom. Au supermarché une borne, au restaurant une borne, à la bibliothèque une borne, au musée une borne, à la laverie une borne… À la boulangerie une putain de borne pour payer ! Et pour couronner le tout, un mail pour “noter” l’expérience d’accueil. Heureusement que je ne réponds jamais !
À quel moment ça a merdé à ce point ?!
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Guillaume Lamarre, L’étincelle du créatif. ↩
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Notes
Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.