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J’ai repris une habitude héritée de mon adolescence. Je vais à la bibliothèque municipale. Un plaisir que j’avais fini par mettre de côté avec l’arrivée des plateformes d’écoutes.
Cela peut paraître anecdotique, mais ça ne l’est pas. Rechercher de la culture est un acte volontaire et physique. Trouver en fouinant dans des bacs à disques. Faire une rencontre avec un produit culturel inattendu, comme on pourrait le faire dans une librairie séduit par la couverture d’un livre. Tout ce dont le streaming m’avait privé.
Qu’on se comprenne bien. Les plateformes de musique ont plein d’avantages. Elle permettent de se fabriquer une culture musicale en quelques clics notamment pour les plus jeunes.
Par contre, elles nous privent d’une partie de notre curiosité, de notre ressenti ou de notre imagination qu’un algorithme ne pourra jamais remplacer.
Alors comment suis-je tombé sur ce disque ? Simple, je l’ai tenu dans mes mains. Une petite étiquette en forme de cœur collée sur la pochette a attiré mon regard. Un/une bibliothécaire nommé(e) “Camille” (merci à elle/lui) a pris soin de le conseiller, et ça, ça change tout.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.