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Cette question rigolote cache une observation d’utilisateur. En lisant cet article de Ploum, je me suis dit que j’avais choisi le camp des technophiles. Hélas sur ce web, une fonctionnalité évoquée dans son texte n’est jamais mise avant, voire carrément planquée. Sorte d’ADN auquel les développeurs semblent attachés, j’ai nommé le RSS.
Pour illustrer cette réflexion empirique, je vais prendre mon cas. D’abord le plus évident : Castopod la solution de diffusion d’Ad Aures. Le podcast étant basé sur le RSS, pas de surprises, il est bien visible.
- URL Fédivers @lemegaphone@podcast.dimitriregnier.net
RSS
https://podcast.dimitriregnier.net/@lemegaphone/feed.xml
Ensuite ça se corse. Vous souhaitez suivre une personne sur Mastodon ? Ajoutez .rss
à l’url de son compte. (celle-là, j’ai mis du temps à la repérer)
- URL Fédivers @dimregnier@h4.io
RSS
https://h4.io/@dimregnier.rss
Sur PixelFed
- URL Fédivers @dimregnier@parta.ge
RSS
https://parta.ge/users/dimregnier.atom
Sur Mobilizon
Sur PeerTube
Et puis il y a les autres…
Ma newsletter sur Buttondown
- L’Audionaute -
RSS
https://buttondown.email/dimregnier/rss
Mon émission sur la plateforme de SUN
- La parenthèse -
RSS
https://lesonunique.com/rss/podcasts/190
Mis à part l’autopromotion de mes RSS, qu’est-ce que ça prouve ? 😇
La solution pour suivre différent contenu par RSS existe depuis TRÈS longtemps. L’ennui c’est son absence d’accession. Il faudrait qu’il redevienne la norme sur le web et qu’un lecteur de flux grand public voit le jour comme je l’ai déjà écrit.
Alors j’aimerais émettre une hypothèse : si le podcast continue son ascension, il pourrait redonner au RSS tout son intérêt et permettre au plus grand nombre de s’émanciper des plateformes.
Certains producteurs (radios comprises) n’ont toujours pas compris la puissance du RSS, pourtant la base de leur présence sur internet, et préfèrent confier leur diffusion à une société tierce.
D’autres comme le groupe Radio France ou la RTBF favorisent leurs flux pour rendre leurs auditeurs captifs. (Attitude critiquable pour du Service public, mais passons).
Le web commercial a gagné la première manche puisqu’il tente désespérément de prouver qu’il y a un marché du podcast. On croit rêver. Comme si Google avait décidé de monétiser YouTube en facturant les vidéastes. C’est absurde.
Pour conclure, j’aimerais croire à plusieurs choses. Les hébergeurs ne pourront pas continuer à faire payer celles et ceux qui les font vivre. Sur le plan économique, ça n’est pas tenable. Les producteurs sonores les plus technophiles sont autonomes grâce au RSS. Le marché est donc limité. Même Spotify ne deviendra pas le YouTube du podcast. Depuis le temps, il aurait déjà réussi.
Si, comme je le crois, une alternative technique et émancipatrice voit le jour pour le podcast ce qui finira par arriver, alors peut-être que ce dernier apportera une nouvelle énergie sur le web.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.