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Une fois n’est pas coutume, pour introduire la catégories Mes lectures de ce blog, je ne parlerai pas d’un texte, mais de son support. En effet, depuis quelques semaines, je suis l’heureux possesseur d’une liseuse kobo by Fnac.
Loin de moi l’idée de vous faire l’article, Google vous aidera bien à trouver votre bonheur, mais si vous désirez en savoir un peu plus, je vous recommande malgré tout l’article de ma camarade Marine, qui vous décrira par le menu tout l’intérêt du Kobo.
Comme d’habitude, lorsque j’achète un nouveau joujou numérique qui fait appel à un logiciel interne ou externe, je ne peux pas m’empêcher de savoir si ce dernier va évoluer, mais j’ai un peu déchanté.
Lire sur un kobo a été pour moi une véritable libération, enfin je pouvais me trimbaler mes auteurs fétiches, mes découvertes et même les textes en cours de relectures de mes amis écrivains en herbes partout et tout le temps. Bref, j’étais aux anges… Et puis, un début de déception et venu pointer le bout de sa truffe quand j’ai voulu remplir mon nouveau joujou avec des nouveautés littéraires fraîchement acquises sur des sites dédiés, comme immatériel.net, ePagine, ou la boutique kobo. Les nouveautés espérées étaient un peu aux abonnés absents. Oh bien sûr, je retrouvais facilement mes classiques adorés, mais, lorsqu’il s’agissait d’aller chercher un roman d’un éditeur précis, le nombre de titres disponibles étaient souvent ridiculement bas. (une vingtaine par-ci une trentaine par là…), bref pas grand chose.
Je décidais malgré tout de m’acheter un petit livre « pour voir », et tester mon petit kobo tout neuf et là, 2ème déception. Le livre numérique que je convoitais s’avéra aussi cher que la version papier. Bah alors ? Quel intérêt d’acheter une liseuse à 99€, si c’est pour payer des fichiers numériques au même prix que la version papier ?
Il fallait donc que j’enquête un peu sur le net pour savoir ce que comptait faire les éditeurs à ce propos. Je me disais naïvement que ces derniers avaient dû un peu anticiper le problème pour ne pas se retrouver submerger par des fichiers illégaux qu’on trouve au 4 coins du net et ne pas proposer une offre légale plus attractive, et bien non raté. Les éditeurs de livres français sont à la traîne et du coups mon kobo tout neuf est un peu vide de nouveautés. Et c’est tout ? Fin de l’histoire ?
Non, certains éditeurs pionniers souvent indépendants, proposent déjà des choses passionnantes pour l’évolution du livre numérique et sa demande croissante. Je pourrais citer des éditeurs comme Walrus ou Le Belial’ qui font un travail remarquable pour proposer des titres numériques, mais j’aurais l’occasion d’y revenir dans un autre article.
Pour conclure je vais m’attarder sur le cas de l’éditeur nantais l’Atalante qui prévoit dans un avenir très proche de se pencher sérieusement sur la question. L’un de ses représentants s’en explique dans la vidéo ci-dessous, une table ronde d’une heure organisée lors du Web2Day 2012 à Nantes sur la question passionnante du livre numérique et de son évolution. Après, avoir visionné cette vidéo, je me suis dit que l’Atalante venait de gagner un nouveaux client, même très impatient. A vous maintenant de juger.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.