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Je quitte progressivement le giron de Google. Sur les nombreux services offerts, il me reste à ce jour Google Podcasts, Feedburner et MyBusiness. Pas les plus connus. Comme pour la vidéo, Google Podcasts était sensé ajouter le son dans les résultats de recherche, mais ce n’est plus à l’ordre du jour. Les flux RSS de podcasts sont présents dans une application native Android que personne n’utilise. À titre d’exemple, mes chiffres d’écoutes du Mégaphone sont consternants. Je ne dis pas que c’est de sa faute, je dis qu’au vu de l’importance de Google, le compte n’y ai pas. Ça finira par mourir.
Je passe sur Feedburner qui est sans intérêt, pour vous parler de MyBusiness.
Comme je suis freelance, j’utilise MyBusiness comme une fenêtre supplémentaire. Cette dernière n’apparaît que si l’on fait une recherche associée à mon nom. Ça limite sa visibilité, mais passons.
Il y a deux ans, pour augmenter la portée de mon blog, j’ai associé son flux RSS à la fenêtre MyBusiness.
Résultat, non seulement cette automation n’a pas augmenté le trafic vers mon site, mais en plus un idiot de bot l’a fait remonter aux oreilles de Google qui m’a envoyé ça :
Ma fenêtre MyBusiness a été fermée avec injonction de justifier mon activité. Ce que j’ai fait.
Fort heureusement, Google a compris son erreur et nous en sommes restés là.
Conclusion : ma motivation à supprimer les services de Google a pris un sérieux coup de boost. Vous allez me dire que c’est anecdotique. C’est vrai. Mais cet incident m’a amené à prendre conscience de la place affolante que Google a prise dans l’esprit des gens.
Exemple : l’autre jour, j’ai dîné dans un excellent restaurant indien. Le patron m’a demandé de mettre une note sur MyBusiness. Je lui ai répondu que je ne pourrais pas, mais que je parlerai de son établissement à mes amis. Il a semblé déçu ?!! Le bouche-à-oreille c’est la meilleure publicité, non ? Et bien plus pour ce brave restaurateur. Voyez ou nous en sommes.
Aujourd’hui, je ne peux toujours pas quitter Google. D’abord parce que j’ai un mobile Android donc c’est encore compliqué, mais surtout à cause des autres. Les produits Google ont pris une telle place dans les habitudes. Qu’il m’est difficile de ne pas me connecter de temps en temps pour répondre à un G-form, ou consulter un G-doc que l’on m’aurait partagé. Elle est là la grande force de Google, notre fainéantise est sa meilleure alliée.
La Commission européenne veut mettre au pas les pratiques concurrentielles des GAFAM. Je lui souhaite bon courage, pour expliquer à tout le monde qu’il faut se séparer d’outils utiles et gratuits.
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Freelance
Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.