Luttons contre le syndrome à lire plus tard

Publié le 6 novembre 2015

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D’après une étude récente, 64% des français déclarent vouloir consacrer plus de temps à la lecture. Chez Les Bookonautes on s’est longuement interrogé sur le pourquoi de cette déclaration. En effet, la France jouit d’un formidable écosystème de lecture ; nous avons des bibliothèques à foison. Nous avons un réseau de librairies que le monde nous envie, et je ne parle pas de l’offre numérique qui ne fait qu’augmenter de semaines en semaines. Alors pourquoi les français se plaignent-ils de ne pas avoir assez de temps pour lire ? Ce qu’il faut comprendre de ce chiffre ce n’est pas que les gens voudraient lire plus. Non, il veulent plus de temps à consacrer à ce petit plaisir de la vie quotidienne qu’est la lecture.

Définition d’un syndrome

En réalité, les français et par extension nous tous, nous souffrons de ce que chez Les Bookonautes nous appelons le syndrome À lire plus tard. Laissez-moi vous expliquer tout ça.

Prenons un exemple pratique

Alors que vous allez prendre votre transport en commun quotidien et que vous visez votre mur facebook sur votre smartphone, vous tombez sur un lien vers un texte sympa que vous décidez de lire, un rapide scroll vers le bas vous permet de juger que cette lecture vous prendra au min 20 bonnes minutes. Pas de chance, votre temps de trajets n’atteint pas les 7 min. Deux solutions s’offrent à vous ; vous décidez de lire et prenez le risque inévitable de la frustration de pas avoir fini avant l’arrivée, ou vous décidez de le mettre en favoris. Dans tous les cas ce petit plaisir de découverte littéraire ou journalistique atterri malheureusement dans la case À lire plus tard. Demain étant un autre jour, il y a fort à parier que votre découverte ne sera jamais lue. Ne souriez pas on est tous pareil.

Le cas du livre papier et numérique

D’ailleurs, ne croyez pas que ce syndrome est l’apanage du lecteur mobile ou numérique vos liseuses sont pleines de livres À lire plus tard et on ne compte plus sur les chaînes des booktubeuses, l’évocation de leurs PAL, comprenez par là les fameuses «Piles À Lire». Vous l’avez compris, c’est exactement ce problème que nous comptons bien résoudre en lançant Les Bookonautes.

Comme vous, nous sommes des lecteurs, nous avons quotidiennement des moments de disponible et nous aimerions ne plus être frustrés par nos découvertes littéraires sur le web.

Alors si vous aussi vous êtes atteint du syndrome À lire plus tard partagez cet article.


Ce sujet vous intéresse ? Consultez le tag : Bookonautes

Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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