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Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que je ne fais pas de différence entre mes activités sonores et mon travail rémunéré comme les cours ou les ateliers. Malheureusement, cela créé un stress du au déséquilibre entre la nécessité de gagner de l’argent et le plaisir d’inventer qui, trop souvent, passe au second plan. (Oui, encore aujourd’hui.)
Néanmoins, j’aimerai lister l’en cours de mes projets présents et futurs car il faut bien avancer. Cet article est à la fois un bilan l’année 2023 (un peu en avance) et une réflexion sur les objectifs que je m’étais fixé.
1. Blog et écriture
Depuis plus d’un an, ce blog est devenu le pilier central de ma présence en ligne avec une accélération en 2023. La fin de ma présence sur tous les réseaux sociaux mainstreams a grandement amélioré les choses. La refonte de mon site l’a confirmé. J’y partage des articles professionnels derrière le tag
#Freelance des réflexions sur la création sonore sur le tag
#Podcast entr’autre.
Le livre : parmi mes objectifs de janvier, j’ai évoqué l’écriture d’un livre. Au fur et à mesure de mon avancée. La tâche m’a semblé immense et le moment n’est pas encore venu de passer à la rédaction car je suis encore trop dépendant de ma vie économique pour consacrer du temps à sa rédaction. Mais, quelque part, grâce au blog, ça avance. Mes réflexions se structurent.
L’Exception c’est la nouveauté de la rentrée. Un petit courrier privé aléatoire que j’ai adossé à L’Audionaute et que seuls les abonnés à ma newsletter auront le plaisir de découvrir. Son contenu se cherche encore un peu, mais j’aimerai l’orienter vers quelque chose de plus littéraire.
2. Podcast et création sonore
Alors que la nouvelle saison du Mégaphone a commencée, j’ai profité de l’été pour prendre du recul. J’ai découverts que pour sécuriser le podcast, il faut que je ménage plus de temps pour les tournages. C’est durant ces instants privilégiés avec la rue que je prend le plus de plaisir. Le résultat s’en ressent au montage. Deux à trois épisodes, c’est entre une demi journée à une journée complète de tournage, pas moins. Mal organisée, elle ne donne pas satisfaction, ce qui est arrivé plusieurs fois la saison dernière. Je vais corriger ça.
Stages : l’idée de réfléchir avec celles et ceux qui souhaitent se lancer dans le podcast à Nantes s’installe. Mon partenariat avec Pop’Média aussi. Les prochaines dates sont disponibles sur leur site.
Le gros morceau de 2024 : Je suis en cours de rédaction de 3 appels à projets. Vous connaissez ma détestation pour ces machins institutionnels qui mettent en concurrence des gens qui ne font pas la même chose. Mais cette fois, c’est différent. J’ai l’impression que je tiens un truc. Un documentaire sonore très ambitieux qui nécessitera une investissement certain en temps et en argent. J’ai donc décidé de tenter le coup des concours. J’en reparlerai bientôt.
Distribution et Diffusion : j’utilise actuellement Castopod le système de distribution le plus complet et le plus performant du marché mais surtout libre ! J’en ai déjà parlé. Dans ma volonté d’émancipation, la diffusion sur des plateformes d’écoutes reste un problème. Notamment avec Spotify qui aspire les fichiers audio sous le prétexte de maintenir leur disponibilité. Sa position hégémonique en fait un acteur dont je ne peux pas me passer malgré des audiences décevantes. Beaucoup de gens n’utilisent pas d’applications de podcasts. (C’est comme ça).
3. La communication
Si il y a un point que j’ai complètement repensé cette année, c’est bien la communication. Étant seul, je n’ai pas les moyens d’y consacrer trop de temps et pourtant j’admets sa nécessité pour rendre visible mes contenus. Une page d’information simple permet à l’internaute de trouver un producteur de podcasts à Nantes sur Google ou d’autres moteurs de recherche. Le SEO (Search Engine Optimisation) a été pensé dans ce sens et fonctionne très bien. L’activité associée à mon nom affiche ma fiche d’entreprise. Une recherche identique ailleurs renvoie un résultat plus détaillé.
RSS et Newsletter : Pour les visiteurs ayant des connaissances techniques, des flux RSS de tous mes contenus sont à leur disposition. Pour les autres, la newsletter fait la même chose. Elle compte (à date) 192 inscrits avec un taux d’ouverture de 40% en moyenne. C’est modeste mais ça marche.
Autres réseaux : j’ai décidé d’automatiser toutes mes publications sur Mastodon à l’aide de la combinaison des outils Zapier, Buffer et Mastofeed. J’ai ouverts une chaîne PeerTube pour ne plus dépendre de YouTube. Je m’amuse à publier du streetart sur PixelFed et j’aimerais organiser des événements grâce à mon groupe Mobilizon.
RGPD : j’ai opté pour le respect des données personnelles de mes visiteurs en supprimant tous les traqueurs et autres cookies de mon site. Je n’ai plus besoin de bannière RGPD, allégeant la vitesse d’affichage de mes pages web y compris sur mobile. Enfin, depuis peu, je distribue ma carte de visite (go.dimi.re) par SMS, ce qui me permet de la maintenir à jour.
Conclusion
Si je dois faire un bilan de ces actions de l’année, le plus évident reste le gain absolument colossal de temps ; plusieurs heures par jour au bas mot. À contrario, j’imagine que j’ai perdu en trafic, mais comme je ne surveille plus rien du tout, bah… c’est pas grave. On pourrait se dire que tout ça est (un peu) inutile, mais je n’y crois pas. En misant sur un internet qui tente de rapprocher (comme avec L’Exception), je fais le pari de créer une communauté modeste et peu bruyante autour de mon travail.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio. Si cet article vous a plu, vous pouvez me RÉPONDRE ou vous ABONNER pour recevoir mes posts une fois par mois.